ELIGOR de VIRTUE, ANGE DÉMONIAQUE de la VERTU

En pied

[Virtue no Eligor]

'Osorubeki Gold no Kamakiri'

[La redoutable Mante dorée !!]


Selon la Pseudomonarchia Daemonum de Jean Wier, Eligor, aussi appelé Abigor, est un grand-duc de la monarchie infernale qui commande à soixante légions. Il apparaît sous la forme d’un beau cavalier portant une lance, un étendard ou un sceptre. Il sait répondre aux questions sur les secrets de la guerre, connaît l’avenir et enseigne aux chefs comment se faire aimer de leurs soldats.

Virtue est le nom anglais des Vertus. D’après la Hiérarchie Célèste du Pseudo-Denys l’Aréopagite, les Vertus constituent le cinquième chœur d’anges et forment avec les Puissances et les Dominations l’ordre des Gouverneurs. Les Vertus De facesont généralement représentées portant soit un livre, soit les instruments de la Passion, à savoir, une croix, une couronne d’épines et une lance. Elles ont à leur tête l’ange Michael. Chez les anges déchus, on trouve au nombre des Vertus Belial et Meririm.

Le nom de son attaque Seima Tôrôken fait référence au style de kung-fu dit de la mante religieuse (Tôrôken en japonais, Tang Lang Quan en chinois). Cette technique de combat aurait été mise au point en Chine, à la fin du XVII e par un disciple du temple Shaolin nommé Wang Lang. Il en aurait eu l’idée en observant une mante religieuse se battre contre une cigale. C’est une technique de combat basée sur des mouvements rapides et précis qui déstabilisent l’adversaire.

La mante religieuse est un insecte de la famille des mantidés que le l’on trouve en Europe, en Asie et en Afrique. Elle guette ses proies en se fondant dans son environnement puis les saisit avec ses pattes antérieures munies d’épines. Lors de l’accouplement, il est fréquent que la femelle dévore le mâle. En automne, elle pond plusieurs centaines d’œufs qu’elle enferme dans des cocons blancs appelés oothèques.


LE PERSONNAGE

De profil La Vertu Eligor est un personnage mystérieux au visage masqué. Adepte du Tang Lang Quan, c’est un guerrier très rapide et violent qui harcèle sans relâche ses adversaires de ses griffes acérées. Même s’il parviendra à venir à bout de la chaîne d’Andromède et de son Spider Net, il ne résistera pas au Phœnix Genmaken d’Ikki et sera réduit en fumée.

SES TECHNIQUES

Seima Tôrô Ken

Extrait sonore [400 Ko - MP3]

Seima Tôrô Ken


QUELQUES DONNEES COMPLEMENTAIRES...

Avec ses comparses démoniaques, Eligor réussit l'exploit de vaincre les derniers Gold Saints encore vivant, et cela en utilisant machiavéliquement la supériorité numérique et l'effet de surprise. Les Seimatenshi infligent également les premières blessures graves à Seiya, Shun et Hyôga au Sanctuaire.

Alors que Seiya, Hyôga et Shun viennent de quitter Shiryû, qui tente vaille que vaille de s'occuper de Beelzebub et Astaroth pour permettre à ses amis d'atteindre le Pandaemonium, les colonnes d'une sorte de kiosque s'effondrent brusquement sur leur chemin. Une des colonnes se transforme en une matière vivante visqueuse, sorte de cocon (le cocon de la Mante Religieuse, une oothèque ?) duquel émerge Eligor de Virtue. Shun s'érige volontaire pour tenter de vaincre le Seimatenshi et de permettre à Seiya et Hyôga de poursuivre leur route. Le violent Eligor cause bien des problèmes à Shun, dont la Nebula Chain se révèle complètement inutile une fois le Spider Net entièrement détruit. Après la chaîne, c'est au tour de la Cloth d'Andromède de voler en éclats sous les coups acérés d'Eligor, le Seima Tôrô Ken. Alors qu'il est à la merci de l'Ange démoniaque, Shun est sauvé par l'arrivée d'Ikki. Ce dernier utilise immédiatement le Phoenix Genmaken. Alors qu'il croit avoir tranché la tête du Phoenix, Eligor est victime d'effroyables visions. Il est finalement vaincu et disparaît en fumée. Au lieu d'aider son frêre à se relever, Ikki le blâme (enfin) de ne penser qu'à son propre sort plutôt qu'à celui d' Athéna. C'est ainsi qu'Ikki par à l'assaut du Pandaemonium, laissant son frêre blessé derrière lui.

Le nom japonais de la caste à laquelle appartiennent les sbires de Lucifer est Seimatenshi, ce qui signifie littéralement Ange Sacré Maléfique. Pour des raisons pratiques, nous avons opté pour Ange Démoniaque, ce qui ne trahit nullement le sens originel de l'expression (le mot Ange englobant déjà une certaine idée de la sacralisation).


DANS LES COULISSES...

Yamaguchi Ken

Eligor n'apparaît que dans le quatrième film de Saint Seiya, 'Saishûseisen no senshi-tachi'(Les Guerriers de la Dernière Guerre Sainte).

C'est le comédien Yamaguchi Ken qui prête sa voix à Eligor, mais aussi à l' Ennetsu Saint, au Silver Saint Arachnê de Tarentula et à l'Ankoku Dragon Saint.

Il donnait aussi sa voix à Ain dans Hokuto no Ken 2, Flaizzard dans Dai no daibôken, Su Shin Long dans Dragon Ball GT, Misumi Yôhei dans Kindaichi Shônen no Jikenbo, Ashuraman et Omegaman dans Kinnikuman, Kijima Takuji dans Marmalade Boy...

Il a également participé à
Akuma-Kun, Guyver, Hakkenden, Rurôni Kenshin ~ Meiji Kenkaku Romantan, Sakigake! Otokojuku, Street Fighter Zero, diverses séries de Transformers,...


Serge Bourrier, bourreau de travail !

Nicolas Marié

Côté français, Eligor est doublé par Nicolas Marié.

Nicolas, dont on avait déjà pu entendre la superbe voix dans le troisième film (Shinku no shônen densetsu) où il interprêtait Phoebus Abel, et également dans le quatrième film où il était Beelzebub, est surtout connu en francophonie pour son interpretation de Jarod dans Le Caméléon !

Il était aussi Ian Mc Callum dans McCallum, Ruppert Giles dans Buffy contre les Vampires, Mike Savage dans Agence Acapulco, Trivette dans Walker texas ranger, Steve MacClintock dans Sydney police, Mike Barret dans Surfers detectives...

A la télévision on a pu le voir dans la série
Le destin du Dr Calvet (89) où il tient le rôle titre, le téléfilm Désiré (92) d'Albert Dupontel, la mini-série Hors-limite (96) avec Daniel Ceccaldi, Cris Campion et Julie Du Page, mais aussi dans Cordier, juge et flic, Une nounou pas comme les autres...

Au cinéma, il a joué notamment dans
Outremer (90) avec Nicole Garcia et Bruno Todeschini, Le Zèbre (92) de Jean Poiret, avec Thierry Lhermitte, Caroline Cellier et Philippe Khorsand, Bernie (96) d'Albert Dupontel, Le créateur (99) d'Albert Dupontel, La maladie de Sachs (99) de Michel Deville, avec Albert Dupontel...


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